La Wilaya IV            الولاية الرابعة التاريخية

 

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Documents

 

- Objectifs révolutionnaires,

in El-Moudjahid, août 1957

- Hassan IV, in Jeune Afrique, 1962

- Massu, Le Torrent et la digue (extraits)

- La vie en Wilaya IV

- Bougara: une plume subtile

 

 

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Quand je dresse le bilan de l’année 1959, dix huit mois après le retour du Général (de Gaulle) au pouvoir, je ne peux détacher mon esprit de certains aspects de la situation qui me paraissent inquiétants.

A l'heure où l'on se plaît à dire que la rébellion a perdu la partie, parce qu'elle est étranglée aux frontières tunisienne et marocaine et parce que, incontestablement, le djoundi souffre dans le maquis physiquement et moralement, nous assistons à un phénomène déconcertant : au beau milieu du territoire algérien, la wilaya 4 fait montre d'une  vitalité et d'un dynamisme extraordinaires. Elle s'est toujours singularisée par rapport aux autres wilayas. Cela a tenu à la personnalité rayonnante du colonel Si M'Hamed, moins intellectuel que son second, Kabyle brillant et réfléchi, mais un véritable chef de maquis. Grâce à lui la flamme révolutionnaire brûle en wilaya 4. Une révolution qui se veut pure et qui s'affermit par opposition au relâchement relatif régnant dans les autres wilayas.

Force est de constater que le F.L.N. a gagné des points sur le plan psychologique. Son objectif demeurant toute la conquête de la population, il a exploité la reconnaissance du droit à l'autodétermination comme un aveu de faiblesse part de la France et comme une victoire devant aboutir inéluctablement à l'indépendance.

Il a développé sa propagande sur le thème de l'autodétermination synonyme de l'indépendance, synonyme de victoire F.L.N., et sur le thème du pardon aux égarés.

(…) Devant une population musulmane qui ne respecte que la force, donc le châtiment immédiat et exemplaire des coupables, elle (l’armée française) n'a encore en main qu'un appareil judiciaire long, compliqué et peu efficace. De 1956 à 1960, le nombre des condamnations à mort et des exécutions a régulièrement diminué. Pour 400 condamnations à  mort, il y a eu, en quatre ans, 63 exécutions, soit 16 %. Il ne faut pas s’étonner, dans ces conditions, du nombre important des individus actuellement détenus dans les deux cen­tres militaires d’internés (567), les quarante centres de triage et transit (4.735) et les six centres d'hébergement (4.528). Ces centres ont tendance à devenir parfois de véritables séminaires FLN qu il faudrait pouvoir vider au plus tôt.

Le Torrent et la digue

Extrait du livre de Massu