Le
9 août 1961 à Blida, tombait au champ d’honneur le commandant Si
Mohamed, responsable de la Wilaya IV, l’ALN perdait un de ses chefs
les plus prestigieux. Dans la nuit du 8 au 9 août 1961, après un
combat acharné qui dura jusqu’au matin, le légendaire commandant Si
Mohamed, chef de la Wilaya IV et plusieurs hommes de son commando
tombaient au champ d’honneur à Blida, fief de la colonisation et
offraient leur vie pour que l’Algérie recouvre sa liberté et son indépendance.
Quarante ans plus tard, aucune stèle commémorative relatant ce haut
fait d’armes n’a été érigée à sa mémoire. Aucune artère
principale de la capitale ni des grandes villes d’Algérie ne porte
son nom jusqu’à ce jour. Aucune biographie le concernant n’apparaît
dans les manuels de l’histoire de la guerre de l’indépendance. Tout
au plus, un petit village accroché au flanc de l’Ouarsenis porte le
nom de Bordj Bounaâma. Il est vrai que tout a été fait pour occulter
son nom et le rôle déterminant qu’il joua dans la révolution,
surtout quant celle-ci traversait des périodes sombres qui risquaient
de la faire avorter, comme en juin 1960, dans ce qu’il faut appeler «l’affaire
Si Salah» et que les officiels du pays n’ont jamais eu le courage
d’aborder dans l’écriture de l’histoire de notre pays. Mais avant
de revenir sur cet épisode, il faut rappeler quel a été l’itinéraire
de ce héros de la guerre de libération et qui était réellement le
commandant Si Mohamed, de son vrai nom Bounaâma Djilali. Né en 1926
dans un village de l’Ouarsenis à Beni Hendel ex-Molière, il
milita dès son jeune âge au MTLD dès 1945, tout en travaillant comme
mineur dans la mine de Bou Caïd et adhère comme syndicaliste à la
CGT. Il acquiert une solide formation politique, doublée d’une
formation militaire qu’il avait acquise en 1944 au 2e RTA (Régiment
des tirailleurs algériens) avec le grade de sergent, lorsqu’il fut
obligé d’effectuer son service militaire, comme la majorité des Algériens
qui étaient obligés de servir sous le drapeau français.
En 1948, il est membre de l’OS, la bande militaire du MTLD et échappe
de justesse à la police française en 1950, au moment du démantèlement
de cette organisation et se voit contraint de s’exiler en France et
travaillera comme mineur dans le Nord. Il assiste en juillet 1954 au
congrès messaliste à Hornu en Belgique mais refuse d’entrer dans les
luttes intestines du parti. Mais dès le 1er novembre, il rallie très
vite le FLN et commande la région de l’Ouarsenis, future zone 3 de la
Wilaya IV, où il organise les premiers maquis. Grâce à son sens inné
de l’organisation et du commandement, à sa foi inébranlable, à sa
bravoure, à son esprit fraternel et surtout à sa simplicité et sa
modestie, le commandant Si Mohamed va exercer un rayonnement
extraordinaire sur ses hommes qui vont l’adorer et sur les populations
civiles qui apporteront un soutien indéfectible aux djounoud de l’ALN
pendant toute la durée de la guerre de libération. C’est sous son
commandement et sa direction que l’ALN va infliger des pertes énormes
à l’ennemi, au cours de célèbres batailles comme à Sidi Bakhti, au
djebel Amrouna, à Sidi Amar ou au Djebel Ellouh, c’est dans ces hauts
lieux de l’Ouarsenis, infestés aujourd’hui par les hordes sauvages
et barbares du GIA qui salissent ce mémorial de la résistance que vont
s’illustrer la redoutable katiba El Karimia et le fameux commando
zonal Djamel qu’il va diriger de façon magistrale et dont il avait
grandement contribué à sa constitution.Le problème posé par
l’implantation du contre-maquis de la force K en contrebas de l’Ouarsenis
en plus des harkis du Bachagha Boualem à Beni Boudouane ne cessait
d’inquiéter les membres du conseil de la Wilaya IV dont le commandant
Si Mohamed faisait partie depuis 1957. Ce contre-maquis qui avait été
implanté entre Oued Fodda et les Attafs, dans la vallée du Chélif par
les services spéciaux de l’état-major français après l’échec de
l’opération Oiseau Bleu en Kabylie en 1956, avait pour but de
noyauter l’ALN et de jeter la confusion au sein de la population qui
apportait son aide aux djounoud. Kobus de son vrai nom Belhadj Djilali
était un ancien militant du MTLD qui avait trahi les siens et s’était
mis au service du 2e Bureau. Il faisait croire aux gens qu’il
recrutait, qu’il luttait pour l’indépendance de l’Algérie et que
le FLN était inféodé au communisme international poussant la
confusion jusqu’à faire flotter sur son camp un drapeau vert et blanc
à côté du drapeau français. En réalité, ses hommes vont surtout
s’illustrer par des exactions, des assassinats, des viols et de la
rapine sur les populations des douars et des hameaux de cette région
comme si l’histoire devait se répéter aujourd’hui avec les
barbares du GIA. Il fallait réagir et sur ordre du colonel Si M’hamed
Bougarra, chef politico-militaire de la Wilaya IV, le commandant Si
Mohamed à la tête du commando Djamel et aidé par la katiba du
commandant Azzedine, va lancer l’assaut contre le camp de Kobus près
des Attafs en mai 1958.
Le camp sera totalement investi et détruit, le traître Kobus et
plusieurs de ses lieutenants seront liquidés. Mais l’armée française
et le général Challe ne pouvant accepter encore cet échec lancèrent
sur l’Ouarsenis une série d’opérations entre juin 1958 et juillet
1959, dont la plus importante fut baptisée Opération Courroie en vue
de venir à bout de ce bastion inexpugnable et de son prestigieux chef
Si Mohamed.Après de durs combats surtout entre avril et juillet 1959,
pendant lesquels l’armée française utilisera l’aviation,
l’artillerie, les blindés et plusieurs régiments de parachutistes et
de légionnaires, le commandant Si Mohamed, ayant évalué la situation
militaire devenue difficile face à l’importance des moyens mis en œuvre
par les Français et en stratège avisé, refusa l’affrontement
frontal et ordonna aux katibas de se disperser et de se fractionner en
petits groupes pour échapper au rouleau compresseur mis en place par le
chef de l’état-major français et dont le but était de réduire le
maquis de l’Ouarsenis. Grâce à cette tactique, l’ALN put préserver
le gros de ses effectifs, malgré des pertes sensibles. Mais le pouvoir
gaulliste s’accrochant aux chimères d’une Algérie nouvelle et après
la mascarade de la fraternisation de mai 1958, lança la fameuse opération
de la Paix des Braves, dans laquelle malheureusement certains
responsables de la Wilaya IV vont tomber comme le colonel Si Salah, de
son vrai nom Zamoun Mohamed, le commandant Lakhdar, l’homonyme du célèbre
commandant Si Lakhdar mort au combat en mars 1958, les capitaines Halim
et Abdelatif. Tombant dans ce piège machiavélique, ils vont engager
secrètement des négociations séparées avec de Gaulle. Il est vrai
qu’à cette époque, l’action psychologique des services spéciaux
de l’armée française, connue sous le nom de la Bleuite, avait fait
des ravages, surtout dans la Wilaya III, où le colonel Amirouche, attiré
dans ce plan diabolique avait ordonné la liquidation de centaine de
cadres, essentiellement des étudiants ayant rejoint le maquis en mai
1956. La haine des intellectuels accusés à tort de francophilie,
l’histoire se répétant aujourd’hui comme une malédiction avec le
déchaînement de la barbarie des groupes intégristes.Cette action
psychologique menée par ces services, se caractérisait surtout par un
travail de propagande, d’endoctrinement, de lavage de cerveau sous la
responsabilité du colonel Jacquin, responsable du BEL (Bureau des études
et des liaisons), coiffant le 2e et le 5e bureau. Cette action avait
pour but d’introduire des agents dans les rangs du FLN et de l’ALN
pour recueillir des renseignements, pour diffuser de fausses nouvelles
en utilisant de faux rapports et des faux tracts.
Ce travail de sape commençait à affaiblir le moral de certains
responsables et à développer chez eux un état d’esprit défaitiste,
d’autant plus qu’à cette époque ils se sentaient délaissés et
abandonnés par le GPRA qui ne parvenait plus à envoyer de l’armement
et des munitions en raison du barrage miné et électrifié, appelé la
ligne Maurice que les Français avaient installé aux frontières.
C’est justement au cours d’une liaison radio entre les responsables
de la Wilaya IV, Si Salah et Lakhdar avec l’état-major de l’ALN,
stationné à Oujda, que les services français étaient parvenus à décoder
certains de ces messages en envoyant un faux, tout en glissant dans la
conversation la célèbre chanson du compositeur et musicien égyptien
Mohamed Abdelwahab «Afakkar filinacyni» (je pense à celui qui
m’oublie), la voix de Boumediène était parvenue sur fond musical
poussant la confusion à son comble et jetant le trouble au sein des
chefs de la wilaya. Au fil des mois, face au plan Challe et se sentant
abandonnés par l’extérieur, gagnés par la lassitude et le défaitisme,
l’idée de négociations commença à germer dans la tête de certains
qui commencèrent à engager certains contacts discrets.
En mars 1960, grâce à l’intermédiaire du cadi de Médéa, un
certain Abdelkader Marrighi ami du procureur général de la cour d’Alger
Smelk, les premiers contacts furent établis sous l’égide du colonel
Jacquin, chef des services spéciaux à l’état-major français et du
colonel Drion, chef du secteur militaire de Médéa.A cette époque, le
commandant Lakhdar, les capitaines Abdelatif et Halim, responsables de
la zone 2 et membres du conseil de la Wilaya IV étaient les chevilles
ouvrières de ces négociations. Ils parvinrent à influencer Si Salah,
qui accepta le principe de la négociation. Le commandant «Si Mohamed»,
resté dans l’Ouarsenis où il avait fort à faire face aux opérations
de l’armée française, fut le dernier à être informé dans des
conditions particulières. Il fut invité par ses pairs à les rejoindre
dans un refuge à Médéa. La première chose qu’on lui apprit est
qu’il se trouvait dans un lieu «neutralisé» et que l’armée française
veillait à leur sécurité, ensuite on lui expliqua que des négociations
étaient engagées avec des hauts responsables du pouvoir gaulliste et
qu’il devait obligatoirement accepter le principe. Apprenant la résolution
de ses compagnons, il tenta de les dissuader pour ne pas tomber dans ce
piège, mais en vain. Il comprit qu’ils avaient pris une résolution
irrévocable et que tenter seul de s’y opposer signifiait son élimination
physique. «J’aurai dû choisir la mort, dira-t-il plus tard, mais
c’était laisser le chemin libre à la trahison et à la capitulation.»Il
se réserva le moyen d’agir dans des circonstances plus favorables et
fit semblant d’entrer dans leur jeu et c’est à son corps défendant
qu’il fut obligé d’accompagner Si Salah, Lakhdar et Halim à cette
fameuse rencontre avec de Gaulle à l’Elysée le 10 juin 1960.C’est
dans le plus grand secret qu’ils voyagèrent dans un S O Bretagne qui
les transporta de Maison-Blanche à Villacoublay près de Paris. Les témoins
et les interlocuteurs de cet épisode diront que lors de cette entrevue,
le commandant Si Mohamed avait à peine salué, il se tenait dans une réserve
hostile qui n’augurait rien de bon pendant que ses compagnons avaient
engagé le dialogue avec de Gaulle.Le général Challe, dira dans ses mémoires
: «Il était considéré par l’état-major français comme le premier
du point de vue militaire, tout dans son personnage, dans sa carrière
,en faisait un irréductible guerrier émérite, il était le chef le
plus dynamique et le plus redouté.» L’ennemi, contraint et forcé,
savait reconnaître la valeur des hommes et c’est grâce à sa ténacité,
à sa force morale, à sa foi inébranlable dans le combat libérateur
que le commandant Si Mohamed va renverser la situation lors du retour de
Paris des dirigeants de la Wilaya IV en faisant semblant de marcher dans
ce plan qui n’était en fait qu’une capitulation pure et simple de
l’ALN. Si Salah et Halim devaient se rendre en Kabylie pour convaincre
Mohand Ouel Hadj et Si Mohamed en Wilaya V pour rencontrer Si Tarik.En
fin de compte, ayant retrouvé la liberté de ses mouvements, il décida
de faire échec à cette conspiration et à cette opération orchestrée
par les services spéciaux français et portant le nom de code Tilstit.
Avec l’aide de certains éléments de la Wilaya IV comme le capitaine
Si Hassan, de son vrai nom Youcef Khatib, devenu plus tard colonel et
conseiller à la présidence, les lieutenants Bouragaâ et Bousmaha, il
fit arrêter les instigateurs de cette négociation qui devait déboucher
sur une reddition pure et simple des djounoud de l’ALN. Les
commandants Halim, Lakhdar et le capitaine Abdelatif furent jugés par
un conseil de guerre et exécutés à la fin du mois de juin 1960, le
colonel Si Salah fut dégradé, désarmé et envoyé à Tunis sous
escorte pour être jugé par le GPRA (Gouvernement provisoire de la République
algérienne). C’est au cours de son acheminement qu’il fut tué le
20 juillet 1961 au pied du Djurjura par une unité de l’armée française
composée de chasseurs alpins. Le 30 juin 1960, le commandant Si Mohamed
signait une directive dans laquelle, il ordonnait une offensive
militaire et une campagne politique mettant l’accent sur l’unité de
combat des Algériens et la solidarité avec le GPRA. Il annonça la
dissolution du conseil de wilaya et la création d’un comité
militaire d’exécution et de coordination, le CMEC, dont il prend la tête.Le
25 juillet 1960, au nom du CMEC, il rédigea une note aux responsables
pour les inciter à passer à une contre-offensive, à la suite de
l’opération Cigale lancée sur l’Ouarsenis car l’ennemi réagissait
rageusement et n’acceptait pas cet échec cuisant.Le 20 août 1960, il
diffuse une longue directive dans laquelle il écrit que la Wilaya IV
vient de sortir d’une grave situation et y donne des instructions pour
l’impulsion de toutes les branches de l’ALN. A partir de cette période,
il va quitter l’Ouarsenis pour implanter son PC de commandement entre
les monts de Médéa et ceux de Chréa où il sera sur tous les fronts y
compris lors des manifestations historiques de décembre 1960. Il dépêchera
le fameux capitaine Si Zoubir, Boualem Rouchaï qui jouera un rôle
important dans leur organisation et qui trouvera une mort héroïque en
février 1961 face aux paras de le REP en plein centre de Belcourt, rue
ex-Lamartine. Ces manifestations eurent un retentissement considérable
sur le plan international et donneront une tournure décisive à
l’issue de la lutte de libération. De même qu’il donnera des
instructions aux responsables de l’organisation FLN à Alger pour
lancer des manifestations le 5 juillet 1961 contre la partition de
l’Algérie. La politique gaulliste jouant dans ces moments cruciaux de
la fin de la guerre, ses dernières cartes, voulait amputer le Sahara et
le conserver comme territoire français. Ce fut une fois de plus un échec
retentissant et de Gaulle sera obligé d’entamer de véritables négociations
avec le GPRA à Lugrin et ensuite à Evian.A cette période de
juillet-août 1961, le commandant Si Mohamed avait installé son PC opérationnel
dans la Mitidja à Blida, en plein dispositif militaire ennemi, dans une
villa qui appartenait à un riche agriculteur du nom de Naïmi. Son
refuge était admirablement camouflé par un verger. C’est de là
qu’il entrait régulièrement en contact avec le PC de l’état-major
de Boumediène installé à Oujda grâce à un poste émetteur récepteur
longue portée ANGRC/9.
Mais les services français d’écoute étaient aux aguets et leurs
experts du 44e régiment des transmissions spécialisés dans les écoutes
radio et le repérage des sources d’émission avait capté certains
messages. Le dispositif d’écoute mis en place permit de localiser le
commandant Si Mohamed et son commando dans les faubourgs de Blida dans
une artère en direction de Joinville. Le 8 août 1961 vers 21 h 30,
l’audition du C/9 se fait plus nette dans les récepteurs des
Telefunken, l’axe sur lequel se trouve l’émetteur est plus aisé à
baliser. L’ennemi était parvenu à fixer avec précision le lieu
d’où partait les émissions. Une villa, située rue Point Carré. A
22 h, les parachutistes du 11e Choc encerclent le refuge. La réaction
est immédiate, le commandant Si Mohamed et ses compagnons ouvrent le
feu, ils se défendent pied à pied et le combat qui va durer jusqu’au
matin, fut d’une rare violence.Il mourut héroïquement avec cinq de
ses hommes. Les paras français eurent plus d’une quinzaine de morts
et leur chef, le capitaine Prévost, fut grièvement blessé lors de
l’assaut. Ainsi disparaissait un des chefs les plus valeureux de l’ALN,
qui dirigea magistralement la Wilaya IV durant toute cette période
trouble qui a menacé la révolution dans ses fondements mêmes. Son
courage extraordinaire dans le combat, sa détermination inébranlable
et sa lucidité politique furent déterminants dans son redressement
salutaire. Il traquera sans relâche et de façon implacable les traîtres
et les défaitistes, il n’aura pas droit à la distinction du grade de
colonel même à titre posthume. Légaliste et discipliné, il refusa de
s’octroyer ce grade, ce ne fut pas le cas de certains qui restèrent
camouflés derrière les frontières durant toute la durée de la guerre
de libération, les ralliés de la 25e heure ou les obscurs
sous-officiers de l’armée française qui se propulsèrent colonels et
ensuite généraux, des généraux janissaires assoiffés de pouvoir et
de privilèges et dont le seul haut fait d’armes est d’avoir ordonné
à l’armée de tirer sur les jeunes en octobre 1988, incapables
aujourd’hui de juguler le terrorisme intégriste et de concevoir un
projet de société pour la jeunesse du pays qui ne demande qu’à
vivre et créer.
L’histoire des hommes, qui ont véritablement porté la révolution,
reste à faire. Il est vrai que les usurpateurs et les faussaires qui se
sont emparés du pouvoir dès juillet 1962 ont tout fait pour falsifier
la vérité et ériger un système basé sur le mensonge, la démagogie
et la corruption, menant le pays au désastre social et économique que
nous connaissons aujourd’hui. Il est nécessaire plus que jamais que
cette histoire soit réécrite. L’exemple exaltant du sacrifice du
commandant Si Mohamed, comme celui auparavant du colonel Lotfi et de Ben
M’hidi, doit nous insuffler une fois inébranlable dans l’avenir de
notre pays en renforçant les luttes politiques et syndicales qui
permettront à la société civile de prendre son destin en main et d’établir
une véritable démocratie en barrant la route à l’intégrisme
religieux, un danger mortel.
Les capacités et les potentialités énergétiques que recèlent notre
peuple et notre pays demeurent immenses. Aller de l’avant, c’est de
cette façon que nous pourrons leur rendre hommage et honorer leur mémoire,
c’est aussi de cette façon que nous continuerons leur combat pour une
Algérie démocratique, moderne et prospère.
Par
Amar Guella |