La Wilaya IV            الولاية الرابعة التاريخية

 

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- Objectifs révolutionnaires,

in El-Moudjahid, août 1957

- Hassan IV, in Jeune Afrique, 1962

- Massu, Le Torrent et la digue (extraits)

- La vie en Wilaya IV

- Bougara: une plume subtile

 

 

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Le 9 août 1961 à Blida, tombait au champ d’honneur le commandant Si Mohamed, responsable de la Wilaya IV, l’ALN perdait un de ses chefs les plus prestigieux. Dans la nuit du 8 au 9 août 1961, après un combat acharné qui dura jusqu’au matin, le légendaire commandant Si Mohamed, chef de la Wilaya IV et plusieurs hommes de son commando tombaient au champ d’honneur à Blida, fief de la colonisation et offraient leur vie pour que l’Algérie recouvre sa liberté et son indépendance.

Quarante ans plus tard, aucune stèle commémorative relatant ce haut fait d’armes n’a été érigée à sa mémoire. Aucune artère principale de la capitale ni des grandes villes d’Algérie ne porte son nom jusqu’à ce jour. Aucune biographie le concernant n’apparaît dans les manuels de l’histoire de la guerre de l’indépendance. Tout au plus, un petit village accroché au flanc de l’Ouarsenis porte le nom de Bordj Bounaâma. Il est vrai que tout a été fait pour occulter son nom et le rôle déterminant qu’il joua dans la révolution, surtout quant celle-ci traversait des périodes sombres qui risquaient de la faire avorter, comme en juin 1960, dans ce qu’il faut appeler «l’affaire Si Salah» et que les officiels du pays n’ont jamais eu le courage d’aborder dans l’écriture de l’histoire de notre pays. Mais avant de revenir sur cet épisode, il faut rappeler quel a été l’itinéraire de ce héros de la guerre de libération et qui était réellement le commandant Si Mohamed, de son vrai nom Bounaâma Djilali. Né en 1926 dans un village de l’Ouarsenis à Beni Hendel  ex-Molière, il milita dès son jeune âge au MTLD dès 1945, tout en travaillant comme mineur dans la mine de Bou Caïd et adhère comme syndicaliste à la CGT. Il acquiert une solide formation politique, doublée d’une formation militaire qu’il avait acquise en  1944 au 2e RTA (Régiment des tirailleurs algériens) avec le grade de sergent, lorsqu’il fut obligé d’effectuer son service militaire, comme la majorité des Algériens qui étaient obligés de servir sous le drapeau français.
En 1948, il est membre de l’OS, la bande militaire du MTLD et échappe de justesse à la police française en 1950, au moment du démantèlement de cette organisation et se voit contraint de s’exiler en France et travaillera comme mineur dans le Nord. Il assiste en juillet 1954 au congrès messaliste à Hornu en Belgique mais refuse d’entrer dans les luttes intestines du parti. Mais dès le 1er novembre, il rallie très vite le FLN et commande la région de l’Ouarsenis, future zone 3 de la Wilaya IV, où il organise les premiers maquis. Grâce à son sens inné de l’organisation et du commandement, à sa foi inébranlable, à sa bravoure, à son esprit fraternel et surtout à sa simplicité et sa modestie, le commandant Si Mohamed va exercer un rayonnement extraordinaire sur ses hommes qui vont l’adorer et sur les populations civiles qui apporteront un soutien indéfectible aux djounoud de l’ALN pendant toute la durée de la guerre de libération. C’est sous son commandement et sa direction que l’ALN va infliger des pertes énormes à l’ennemi, au cours de célèbres batailles comme à Sidi Bakhti, au djebel Amrouna, à Sidi Amar ou au Djebel Ellouh, c’est dans ces hauts lieux de l’Ouarsenis, infestés aujourd’hui par les hordes sauvages et barbares du GIA qui salissent ce mémorial de la résistance que vont s’illustrer la redoutable katiba El Karimia et le fameux commando zonal Djamel qu’il va diriger de façon magistrale et dont il avait grandement contribué à sa constitution.Le problème posé par l’implantation du contre-maquis de la force K en contrebas de l’Ouarsenis en plus des harkis du Bachagha Boualem à Beni Boudouane ne cessait d’inquiéter les membres du conseil de la Wilaya IV dont le commandant Si Mohamed faisait partie depuis 1957. Ce contre-maquis qui avait été implanté entre Oued Fodda et les Attafs, dans la vallée du Chélif par les services spéciaux de l’état-major français après l’échec de l’opération Oiseau Bleu en Kabylie en 1956, avait pour but de noyauter l’ALN et de jeter la confusion au sein de la population qui apportait son aide aux djounoud. Kobus de son vrai nom Belhadj Djilali était un ancien militant du MTLD qui avait trahi les siens et s’était mis au service du 2e Bureau. Il faisait croire aux gens qu’il recrutait, qu’il luttait pour l’indépendance de l’Algérie et que le FLN était inféodé au communisme international poussant la confusion jusqu’à faire flotter sur son camp un drapeau vert et blanc à côté du drapeau français. En réalité, ses hommes vont surtout s’illustrer par des exactions, des assassinats, des viols et de la rapine sur les populations des douars et des hameaux de cette région comme si l’histoire devait se répéter aujourd’hui avec les barbares du GIA. Il fallait réagir et sur ordre du colonel Si M’hamed Bougarra, chef politico-militaire de la Wilaya IV, le commandant Si Mohamed à la tête du commando Djamel et aidé par la katiba du commandant Azzedine, va lancer l’assaut contre le camp de Kobus près des Attafs en mai 1958.
Le camp sera totalement investi et détruit, le traître Kobus et plusieurs de ses lieutenants seront liquidés. Mais l’armée française et le général Challe ne pouvant accepter encore cet échec lancèrent sur l’Ouarsenis une série d’opérations entre juin 1958 et juillet 1959, dont la plus importante fut baptisée Opération Courroie en vue de venir à bout de ce bastion inexpugnable et de son prestigieux chef Si Mohamed.Après de durs combats surtout entre avril et juillet 1959, pendant lesquels l’armée française utilisera l’aviation, l’artillerie, les blindés et plusieurs régiments de parachutistes et de légionnaires, le commandant Si Mohamed, ayant évalué la situation militaire devenue difficile face à l’importance des moyens mis en œuvre par les Français et en stratège avisé, refusa l’affrontement frontal et ordonna aux katibas de se disperser et de se fractionner en petits groupes pour échapper au rouleau compresseur mis en place par le chef de l’état-major français et dont le but était de réduire le maquis de l’Ouarsenis. Grâce à cette tactique, l’ALN put préserver le gros de ses effectifs, malgré des pertes sensibles. Mais le pouvoir gaulliste s’accrochant aux chimères d’une Algérie nouvelle et après la mascarade de la fraternisation de mai 1958, lança la fameuse opération de la Paix des Braves, dans laquelle malheureusement certains responsables de la Wilaya IV vont tomber comme le colonel Si Salah, de son vrai nom Zamoun Mohamed, le commandant Lakhdar, l’homonyme du célèbre commandant Si Lakhdar mort au combat en mars 1958, les capitaines Halim et Abdelatif. Tombant dans ce piège machiavélique, ils vont engager secrètement des négociations séparées avec de Gaulle. Il est vrai qu’à cette époque, l’action psychologique des services spéciaux de l’armée française, connue sous le nom de la Bleuite, avait fait des ravages, surtout dans la Wilaya III, où le colonel Amirouche, attiré dans ce plan diabolique avait ordonné la liquidation de centaine de cadres, essentiellement des étudiants ayant rejoint le maquis en mai 1956. La haine des intellectuels accusés à tort de francophilie, l’histoire se répétant aujourd’hui comme une malédiction avec le déchaînement de la barbarie des groupes intégristes.Cette action psychologique menée par ces services, se caractérisait surtout par un travail de propagande, d’endoctrinement, de lavage de cerveau sous la responsabilité du colonel Jacquin, responsable du BEL (Bureau des études et des liaisons), coiffant le 2e et le 5e bureau. Cette action avait pour but d’introduire des agents dans les rangs du FLN et de l’ALN pour recueillir des renseignements, pour diffuser de fausses nouvelles en utilisant de faux rapports et des faux tracts.
Ce travail de sape commençait à affaiblir le moral de certains responsables et à développer chez eux un état d’esprit défaitiste, d’autant plus qu’à cette époque ils se sentaient délaissés et abandonnés par le GPRA qui ne parvenait plus à envoyer de l’armement et des munitions en raison du barrage miné et électrifié, appelé la ligne Maurice que les Français avaient installé aux frontières. C’est justement au cours d’une liaison radio entre les responsables de la Wilaya IV, Si Salah et Lakhdar avec l’état-major de l’ALN, stationné à Oujda, que les services français étaient parvenus à décoder certains de ces messages en envoyant un faux, tout en glissant dans la conversation la célèbre chanson du compositeur et musicien égyptien Mohamed Abdelwahab «Afakkar filinacyni» (je pense à celui qui m’oublie), la voix de Boumediène était parvenue sur fond musical poussant la confusion à son comble et jetant le trouble au sein des chefs de la wilaya. Au fil des mois, face au plan Challe et se sentant abandonnés par l’extérieur, gagnés par la lassitude et le défaitisme, l’idée de négociations commença à germer dans la tête de certains qui commencèrent à engager certains contacts discrets.
En mars 1960, grâce à l’intermédiaire du cadi de Médéa, un certain Abdelkader Marrighi ami du procureur général de la cour d’Alger Smelk, les premiers contacts furent établis sous l’égide du colonel Jacquin, chef des services spéciaux à l’état-major français et du colonel Drion, chef du secteur militaire de Médéa.A cette époque, le commandant Lakhdar, les capitaines Abdelatif et Halim, responsables de la zone 2 et membres du conseil de la Wilaya IV étaient les chevilles ouvrières de ces négociations. Ils parvinrent à influencer Si Salah, qui accepta le principe de la négociation. Le commandant «Si Mohamed», resté dans l’Ouarsenis où il avait fort à faire face aux opérations de l’armée française, fut le dernier à être informé dans des conditions particulières. Il fut invité par ses pairs à les rejoindre dans un refuge à Médéa. La première chose qu’on lui apprit est qu’il se trouvait dans un lieu «neutralisé» et que l’armée française veillait à leur sécurité, ensuite on lui expliqua que des négociations étaient engagées avec des hauts responsables du pouvoir gaulliste et qu’il devait obligatoirement accepter le principe. Apprenant la résolution de ses compagnons, il tenta de les dissuader pour ne pas tomber dans ce piège, mais en vain. Il comprit qu’ils avaient pris une résolution irrévocable et que tenter seul de s’y opposer signifiait son élimination physique. «J’aurai dû choisir la mort, dira-t-il plus tard, mais c’était laisser le chemin libre à la trahison et à la capitulation.»Il se réserva le moyen d’agir dans des circonstances plus favorables et fit semblant d’entrer dans leur jeu et c’est à son corps défendant qu’il fut obligé d’accompagner Si Salah, Lakhdar et Halim à cette fameuse rencontre avec de Gaulle à l’Elysée le 10 juin 1960.C’est dans le plus grand secret qu’ils voyagèrent dans un S O Bretagne qui les transporta de Maison-Blanche à Villacoublay près de Paris. Les témoins et les interlocuteurs de cet épisode diront que lors de cette entrevue, le commandant Si Mohamed avait à peine salué, il se tenait dans une réserve hostile qui n’augurait rien de bon pendant que ses compagnons avaient engagé le dialogue avec de Gaulle.Le général Challe, dira dans ses mémoires : «Il était considéré par l’état-major français comme le premier du point de vue militaire, tout dans son personnage, dans sa carrière ,en faisait un irréductible guerrier émérite, il était le chef le plus dynamique et le plus redouté.» L’ennemi, contraint et forcé, savait reconnaître la valeur des hommes et c’est grâce à sa ténacité, à sa force morale, à sa foi inébranlable dans le combat libérateur que le commandant Si Mohamed va renverser la situation lors du retour de Paris des dirigeants de la Wilaya IV en faisant semblant de marcher dans ce plan qui n’était en fait qu’une capitulation pure et simple de l’ALN. Si Salah et Halim devaient se rendre en Kabylie pour convaincre Mohand Ouel Hadj et Si Mohamed en Wilaya V pour rencontrer Si Tarik.En fin de compte, ayant retrouvé la liberté de ses mouvements, il décida de faire échec à cette conspiration et à cette opération orchestrée par les services spéciaux français et portant le nom de code Tilstit. Avec l’aide de certains éléments de la Wilaya IV comme le capitaine Si Hassan, de son vrai nom Youcef Khatib, devenu plus tard colonel et conseiller à la présidence, les lieutenants Bouragaâ et Bousmaha, il fit arrêter les instigateurs de cette négociation qui devait déboucher sur une reddition pure et simple des djounoud de l’ALN. Les commandants Halim, Lakhdar et le capitaine Abdelatif furent jugés par un conseil de guerre et exécutés à la fin du mois de juin 1960, le colonel Si Salah fut dégradé, désarmé et envoyé à Tunis sous escorte pour être jugé par le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne). C’est au cours de son acheminement qu’il fut tué le 20 juillet 1961 au pied du Djurjura par une unité de l’armée française composée de chasseurs alpins. Le 30 juin 1960, le commandant Si Mohamed signait une directive dans laquelle, il ordonnait une offensive militaire et une campagne politique mettant l’accent sur l’unité de combat des Algériens et la solidarité avec le GPRA. Il annonça la dissolution du conseil de wilaya et la création d’un comité militaire d’exécution et de coordination, le CMEC, dont il prend la tête.Le 25 juillet 1960, au nom du CMEC, il rédigea une note aux responsables pour les inciter à passer à une contre-offensive, à la suite de l’opération Cigale lancée sur l’Ouarsenis car l’ennemi réagissait rageusement et n’acceptait pas cet échec cuisant.Le 20 août 1960, il diffuse une longue directive dans laquelle il écrit que la Wilaya IV vient de sortir d’une grave situation et y donne des instructions pour l’impulsion de toutes les branches de l’ALN. A partir de cette période, il va quitter l’Ouarsenis pour implanter son PC de commandement entre les monts de Médéa et ceux de Chréa où il sera sur tous les fronts y compris lors des manifestations historiques de décembre 1960. Il dépêchera le fameux capitaine Si Zoubir, Boualem Rouchaï qui jouera un rôle important dans leur organisation et qui trouvera une mort héroïque en février 1961 face aux paras de le REP en plein centre de Belcourt, rue ex-Lamartine. Ces manifestations eurent un retentissement considérable sur le plan international et donneront une tournure décisive à l’issue de la lutte de libération. De même qu’il donnera des instructions aux responsables de l’organisation FLN à Alger pour lancer des manifestations le 5 juillet 1961 contre la partition de l’Algérie. La politique gaulliste jouant dans ces moments cruciaux de la fin de la guerre, ses dernières cartes, voulait amputer le Sahara et le conserver comme territoire français. Ce fut une fois de plus un échec retentissant et de Gaulle sera obligé d’entamer de véritables négociations avec le GPRA à Lugrin et ensuite à Evian.A cette période de juillet-août 1961, le commandant Si Mohamed avait installé son PC opérationnel dans la Mitidja à Blida, en plein dispositif militaire ennemi, dans une villa qui appartenait à un riche agriculteur du nom de Naïmi. Son refuge était admirablement camouflé par un verger. C’est de là qu’il entrait régulièrement en contact avec le PC de l’état-major de Boumediène installé à Oujda grâce à un poste émetteur récepteur longue portée ANGRC/9.
Mais les services français d’écoute étaient aux aguets et leurs experts du 44e régiment des transmissions spécialisés dans les écoutes radio et le repérage des sources d’émission avait capté certains messages. Le dispositif d’écoute mis en place permit de localiser le commandant Si Mohamed et son commando dans les faubourgs de Blida dans une artère en direction de Joinville. Le 8 août 1961 vers 21 h 30, l’audition du C/9 se fait plus nette dans les récepteurs des Telefunken, l’axe sur lequel se trouve l’émetteur est plus aisé à baliser. L’ennemi était parvenu à fixer avec précision le lieu d’où partait les émissions. Une villa, située rue Point Carré. A 22 h, les parachutistes du 11e Choc encerclent le refuge. La réaction est immédiate, le commandant Si Mohamed et ses compagnons ouvrent le feu, ils se défendent pied à pied et le combat qui va durer jusqu’au matin, fut d’une rare violence.Il mourut héroïquement avec cinq de ses hommes. Les paras français eurent plus d’une quinzaine de morts et leur chef, le capitaine Prévost, fut grièvement blessé lors de l’assaut. Ainsi disparaissait un des chefs les plus valeureux de l’ALN, qui dirigea magistralement la Wilaya IV durant toute cette période trouble qui a menacé la révolution dans ses fondements mêmes. Son courage extraordinaire dans le combat, sa détermination inébranlable et sa lucidité politique furent déterminants dans son redressement salutaire. Il traquera sans relâche et de façon implacable les traîtres et les défaitistes, il n’aura pas droit à la distinction du grade de colonel même à titre posthume. Légaliste et discipliné, il refusa de s’octroyer ce grade, ce ne fut pas le cas de certains qui restèrent camouflés derrière les frontières durant toute la durée de la guerre de libération, les ralliés de la 25e heure ou les obscurs sous-officiers de l’armée française qui se propulsèrent colonels et ensuite généraux, des généraux janissaires assoiffés de pouvoir et de privilèges et dont le seul haut fait d’armes est d’avoir ordonné à l’armée de tirer sur les jeunes en octobre 1988, incapables aujourd’hui de juguler le terrorisme intégriste et de concevoir un projet de société pour la jeunesse du pays qui ne demande qu’à vivre et créer.
L’histoire des hommes, qui ont véritablement porté la révolution, reste à faire. Il est vrai que les usurpateurs et les faussaires qui se sont emparés du pouvoir dès juillet 1962 ont tout fait pour falsifier la vérité et ériger un système basé sur le mensonge, la démagogie et la corruption, menant le pays au désastre social et économique que nous connaissons aujourd’hui. Il est nécessaire plus que jamais que cette histoire soit réécrite. L’exemple exaltant du sacrifice du commandant Si Mohamed, comme celui auparavant du colonel Lotfi et de Ben M’hidi, doit nous insuffler une fois inébranlable dans l’avenir de notre pays en renforçant les luttes politiques et syndicales qui permettront à la société civile de prendre son destin en main et d’établir une véritable démocratie en barrant la route à l’intégrisme religieux, un danger mortel.
Les capacités et les potentialités énergétiques que recèlent notre peuple et notre pays demeurent immenses. Aller de l’avant, c’est de cette façon que nous pourrons leur rendre hommage et honorer leur mémoire, c’est aussi de cette façon que nous continuerons leur combat pour une Algérie démocratique, moderne et prospère.

Par Amar Guella

Le commandant Si Mohamed

Un chef exemplaire et valeureux

El-Watan du 8 et 9 août 2000