La Wilaya IV            الولاية الرابعة التاريخية

 

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Les affaires de la IV

 

- L'affaire Kobus

- L'affaire Bensaïdi

- L'affaire de l'Elysée

 

 

Documents

 

- Objectifs révolutionnaires,

in El-Moudjahid, août 1957

- Hassan IV, in Jeune Afrique, 1962

- Massu, Le Torrent et la digue (extraits)

- La vie en Wilaya IV

- Bougara: une plume subtile

 

 

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wilaya4@chez.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1957-58, années durant lesquelles la Wilaya IV a connu le meilleur de son organisation, des bataillons furent mis sur pied, avec le regroupement de plusieurs compagnies. Toutefois, l’expérience a été rapidement abandonnée, en raison de l’inadéquation de cette forme d’organisation. L’ALN ne se présentait pas face à l’armée coloniale dans une disposition similaire à celle des Vietnamiens, permettant de concevoir une victoire militaire après une bataille de type classique opposant des unités fixes dans une grande confrontation.

Par contre, aux côtés du groupe de guérilla classique comprenant quelques hommes menant un attentat, la Wilaya IV est restée célèbre pour ses commandos et ses katibas, qui portaient généralement le nom de leur fondateur ou d’un chachid, comme les commandos Ali Khodja et Si Djamel. Le commando représentait à la fois l’élite, au sein duquel les baroudeurs aspiraient à être intégrés, et des écoles de formation militaire ambulante.

L’organisation militaire adoptée recoupait l’organisation de la Wilaya. On retrouvait ainsi la formule suivante :

Zone(mintaka) = Commando

secteur (nahia) = compagnie

région = section,

auxquels s’ajoutaient les moussebiline et fidayine.

Quand cette organisation a été mise en place, la Wilaya était orgabnisée militairement de la manière suivante :

Zone une :

Commando Ali Khodj, avec quatre compagnie :

-         katiba Omaria en région une

-         katiba Rahmania en région deux

-         katiba Othmania en région trois

-         katiba souleimania en région quatre

Zone deux :

Commando Si Mohamed avec :

-         Katiba Omaria en région deux

-         Katiba Youssoufia en région trois

-         Katiba Hamdania en région trois

-         Katiba Zoubiria en région quatre

-         Katiba Azzedinia en région quatre

-         Groupes de fidayine en région une ( Sahel)

Zone trois :

Commanda Si Djamel avec

-         Katiba Hoceinia en région une

-         Katiba Hamdia en région deux

-         Katiba Koudria en région trois

-         Katiba Karimia en région trois

-         Katiba Hoceinia en région quatre

 

Zone trois :

-         Katiba Hakimia en région une

-         Katiba Djelloulia en région deux

-         Katiba Zaabania en région trois

Ainsi, il y avait en tout 26 katibas comprenant chacune 105 à 110 hommes répartis en trois sections. Selon ce schéma, la Wilaya IV disposait de près de 3.000 hommes.

Toutefois, les lois de la guérilla imposaient une adaptation rapide à des situations de guerre très complexes. Les effectifs était en perpétuel changement et en mouvement continu , imposant souvent aux chefs d’unités, de section et de Wilaya de prendre des décisions au quotidien.

C’est probablement sur ce terrain que la Wilaya IV s’est distinguée des autres Wilayas. Les décisions y étaient le plus souvent pris par consensus, plutôt que par voie hiérarchique. Les promotions et nominations se faisaient par cooptation plutôt que par une décision au sommet, ce qui constitue une innovation importante dans une organisation militaire. De cette manière, la décision est réellement collective, d’une part, et permet d’assurer un minimum de concertation dans les décisions qui engagent la vie du pays et des hommes qui se battait pour son indépendance.

L’impact de Si M’Hamed Bougara, un homme de grande ouverture qui a profondément marqué la Wilaya, a été très profond dans ce domaine. Des dirigeants de la Wilaya V lui ont publiquement reproché de se concerter avec ses hommes et de les associer aux décisions, n’acceptant pas la gestion démocratique de la Wilaya.

Les katibas de la IV