Fi
oued El Malah ya l'khaoua fi oued el Malah
Fi
oued El Malah
Si
Lakhdhar bedjoundou fêreh
yektoul
ouidhebbah
'askar
herba blê nidham
yel
khaoua
(A
Oued El Lamalh, mes frères
Si
Lakhdhar est satisfait de ses djounoud
Il
tue et égorge
Les
militaires fuient en désordre)
-extrait
d'un chant populaire-
Rabah
Mokrani, Si Lakhdhar, a donné naissance à une vraie légende dans la
Wilaya IV. Ce maçon, né le 6 février 1934 à Lakhdharia, ex-Palestro,
est devenu un mythe à la tête d'unités de choc qui ont fait le coup
de feu sur tout le territoire de la Wilaya IV. Ami compagnon d'un autre
baroudeur célèbre, Ali Khodja, ils sont chargés tous deux de former
des unités de moudjahidine dans l'axe Lakhdharia - Aïn-Bessam.
Dès
l'âge de vingt ans, ce beau jeune homme qui arbore un air moqueur est
au maquis, pour se voir rapidement propulser à la tête d'un commando
d'élite. Il est capitaine dès octobre 1956, et Bougara le nomme à la
tête de la zone trois en octobre 1958, avec le grade de commandant. Il
assure entre-temps l'organisation et l'entraînement au sein de la
Wilaya IV.
Si
Lakhdhar est tué, comme il le souhaitait, les armes à la main au
djebel Boulegroune, près de Souagui, dans le sud de la Wilaya de
Médéa. Il meut quelques semaines avant Si M'Hamed Bougara. |